Audika, la réponse est là. Ottawa, la réponse est là-bas.

Step 4 : studying (or something alike)


carleton

*retour des roulements de tambours*
*j’vais devoir embaucher quelqu’un pour cette action théâtralo-narrative incroyable*
*ça se sent que je suis hyper-concentrée ou pas ?*

BON. WAI. VOILA. Parce qu’à la base, j’étais venue pour étudier. Echange universitaire dans le cadre de mes études à l’ESC-Rennes-School-of-Business-you-know-dude. Ben pour tout vous dire, ce n’est pas un échange : ce terme impliquerait un contrat de réciprocité dans la qualité des services et dans le niveau de l’enseignement. Bref, ce serait de l’arnaque universitaire. Appellons plutôt cela une promotion. Ou un jackpot.

INSTANT CHIANT : en écrivant ce post, vous humble rédactrice s’est rendue compte que le mot « jackpot » pourrait vouloir dire « pot de Jacques » en Français. Ca donne tout de suite moins envie de toucher son pot, à Jacques. Enfin, ce n’est que mon avis. Heureusement que Wikipédia a une réponse plus propre.

Revenons à nos licornes :


Chers espions ESCiens,

Dans le cadre d’une volonté humanitaire complètement désintéressée de ma part, je vous envoie subtilement et discrètement ce message : merci de suggérer à l’ESC R*nnes (dans un souci d’anonymat, le nom de l’établissement sera censuré pour protéger l’intégrité de son administration) des pistes d’améliorations inspirées des pratiques pédagogiques et philosophiques de la Carleton University, Ontario, Canada.
Soyez des Global Responsible Pioneers, donnez des coups de pioches là où il faut. Des fois on trouve de l’or.

Biniou Caribou


 

LE POURQUOI DU COMMENT, épisode 23 (stress generator since 1659)

J’ai eu aujourd’hui ma première journée de cours, la plus « chargée » de la semaine puisqu’elle comporte deux sessions de 3h, l’une en Management, l’autre en Marketing. La plupart de mes compatriotes internationaux ont commencé soit hier soit aujourd’hui. J’ai donc pu, en plus de ma propre expérience, partager leurs points de vue, et nous sommes tous d’accord, à l’unanimité absolue :

  • Les professeurs sont passionnés pour ce qu’ils font. Le terme anglais « dedicated » est particulièrement approprié, à mon sens. Il vivent pour leur matière, pour leurs élèves, pour le fait d’enseigner, et cela se sent. Ils ne découvrent pas les slides, ils les font. Ils ne découvrent pas la technologie, c’est leur outil pédagogique. Ils ne partent pas du principe que personne ne les écoutera pendant le cours ou ne travaillera après.
  • Le système de notation est plus juste, plus intelligent, plus cohérent pour véritablement évaluer un élève. En général, le final exam compte tout au plus pour 25%. Cela implique qu’il y ait un certain nombre d’autres assignments, mais ce n’est pas plus mal : entre la participation, le mid term, les projets de groupes (avec une notation répartie entre la pertinence, l’écrit et l’oral), etc., un échec en oneshot est impossible.
  • La pédagogie, ou les techniques d’enseignement, est, par rapport à l’ESC, révolutionnaire. L’esprit de Don Minday règne partout, aussi bien parmi les professeurs qu’au sein de l’administration. Tout est basé sur la participation, l’implication de chacun, le dynamisme, la détente et le plaisir de partager, découvrir, débattre. Certes, cela repose sur un contrat simple mais impliquant : il faut travailler. Les assignments sont, comme nous l’avons vus, nombreux, et le travail personnel (lectures et cas théoriques/pratiques) est plutôt important (surtout pour quelqu’un ayant pris les habitudes du système ESCien).

Je retrouve un peu du lycée et de la prépa. Ca fait du bien aux neurones. Par contre, la différence entre les Canadiens et les Internationaux se fait sentir. Leur accent aussi. Leur argot. Leur fluidité de type Formule 1. J’ai mal à l’égo.

lego

Le premier qui trouve pourquoi j’ai mis cette image gagne un Caribou en peluche.

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