Désolée, j’faisais mes mots-croisés

Step 20 : Business is Business, bitch (quelle vulgarité)

N’oubliez pas que nous sommes en Amérique (amer hic). Il convient donc de rétablir la vérité.
Certes, les gens sont gentils, les enfants font de la luge sur le Rideau canal, tractés par leurs parents qui patinent devant, les écureuils viennent vous manger dans la main et le métro n’est pas un repère de pirates hostile et claustrophobique. (Clique ici, steuplait ♥)

MAIS

Ici, on peut faire un business de tout. Même du Canada en lui-même ? Affirmatif, serre-gens. En déambulant gaiement (ou non, hein, chacun son orientation sessuelle et sensuelle) dans les rues/tunnels/terriers canadiens, vous remarquerez que votre regard est sans cesse attiré par une touche colorée… au bout des mains des gens… Et si vous y prêtez davantage attention, vous remarquerez que, sur ces moufles (INTERRO SURPRISE : vous établirez, dans un court paragraphe argumenté et exemplifié, la relation entre les mots MOUFLE et MOUFLON. Vous avez 2h.), est écrit le mot « CAN« .
Ma naïveté ingénue et candide (Voltaire tmtc) a donc été interpellé par cette incohérence : « Can » peut désigner soit le verbe « pouvoir », soit le mot « canette » ou « conserve ». Bref, quelque chose d’assez peu glamour. Encore que. Bref. Le verbe pouvoir/can n’aurait pas été employé pour désigner la volonté exemplaire des canadiens, ou même leur capacité d’adaptation remarquable. Des expressions comme « Able » ou « JEPESE/IWEIGH » auraient été plus appropriées. Mais dans ce cas, pourquoi écrire CANETTE sur ses moufles ? Bien que ce genre d’absurdités me plaise énormément, je doute que cela soit la philosophie prônée et arborée fièrement par les mangeurs de caribous.
C’est alors que MewTwo m’apparut en rêve, et me chuchota à la narine : CANADA ABRUTIE (Cordialement). Bon sang, mais c’est bien sûr !

J’aimerais savoir si l’industrie mouflaire à l’éphigie de la FRANCE (ou FRA) est bien développée ? Parce que si non, GO GO GO.

Et effectivement, dans tous les magasins, entre les concombres de mer en gelée et les bouteilles de jus de palourdes (improbable, mais véridique ©), se trouvent des rayons entiers de moufles CAN ou CANADA (selon si vous êtes adeptes des malentendus ou non). A 10$. Donc un prix suffisament bas pour que toute la population s’en dote et développe une secte de la moufle de manière complètement inconsciente. De la fierté d’un pays au fanatisme industriel, il n’y a qu’une moufle. Rappelez-vous en.

Gah. Ca fait beaucoup de mains. Excusez-moi, on est où ? Devine. Je suis une boîte de conserve, bonjour.

Et chaque université nord-américaine a bien compris la manip’. Je vous ai déjà parlé du Bookstore de la Carleton : endroit paisible où, pour un peu de culture, ta carte te crédit se consume dans les flammes de l’enfer avant même d’y être entré(e). Haymdayhair.
Eh bien dans la partie non-littéraire de cette boutique se trouve le temple de la Carleton University. Un sanctuaire où tu peux trouver de nombreuses idoles et icônes à arborer aussi fièrement que tes moufles CONSERVE.

Jsuis une kaïra tahvu. CROAH CROAH. Nom de l'équipe de hockey btw. Wesh wesh yo yo. Le pélerin gris, version canada. IROOOO. Ah non.

Du coup, pour montrer mon désaccord profond avec ce genre de business et protester au nom de tous les peuples opprimés par le capitalisme (Mon dieu, mais sait-elle ce qu’elle dit ? Pas du tout)… j’en ai acheté un. Mais le plus beau hein, quand même. Pis il est toudoux. Pis y’a un livre dessus. L’honneur est sauf. (SAUF QUI PEUT !)

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