Cul congelé, Vladimir Poutine et creusage de tranchées

Step 24 : snow tubing for the win

Départ vers 12h de la Carleton, dans un bus scolaire jaune typiquement séries TV. Avant de rentrer dans une prose relatant avec passion mes aventures enneigées, PENSONS A LA LOGISTIQUE, que diantre.

Arrivée à Edelweiss

Température prévue : -20°C minimum.
Ciel : bleu très très propre (=grand soleil = pas de nuage = rien pour retenir la chaleur).
Etat physique prévu suite aux épreuves Koh-Lantiennes : mouillé + froid = glagla.
Recommandations de la CuEx : tenue de ski.
Réalité de ma penderie : pas de tenue de ski.
Stratégie adoptée : legging polaire + jeans + chaussettes montantes + débardeur + pull à col roulé + bonnet/écharpe + gants en laine + sous-gants de Laurie + bottes de neige résistantes jusqu’à -20°C.

Bilan : pour une situation similaire à la mienne, je vous conseille vivement  de mettre une seconde paire de chaussettes, un t-shirt à la place d’un débardeur (pour mieux isoler le dos), de prendre de vrais gants de ski (et de les doubler par des sous-gants). Différentes parties de votre chère anatomie en dépendent. Mais c’est vous qui voyez. Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
Vous voilà prêts pour le combat final.

Arrivée à la station d’Edelweiss, au Québec, à environ 1h d’Ottawa. En arrivant dans la région, j’ai été choquée… LES DEGATS DU RELIEF. Le Canada d’Ontario est un pays plat. Qui aurait pu se douter qu’à seulement quelques kilomètres au Nord se trouvaient des montagnes d’au moins… 500m !! Mont-Blancris-tu de nous, pauvres pécheurs?

L'altitude maggle Le gros grapiiiin Kilébo le lavabo Kilélé le bidet
Les ringards de la glisse. Le refuge des doigts de pied.

La station possède bien sûr des pentes classiques, pour le mainstream de la glisse. Pour les gens sans personnalité, sans aucun talent sportif, sans SKILL PUR quoi. Et puis, à côté, y’a les snow tubersyou know. Les Jean-Onch de la neige, les Tortues Ninjas de la glisse. La classe interstellaire, en fin de compte. Toujours beaucoup de suspense, vous l’aurez remarqué. Mais qu’est-ce que le snow tubing BONSANGDEBIATCH ? Mais descend de tes grands poneys, Francky ! Le snow tubing, c’est très simple : tu prends des pneus, tu les accouples avec des bouées, tu mets ton sérénissime popotin sur cette créature, et tu pousses mémé dans les orties. Sauf que mémé, c’est toi, et les orties, une colline de neige.

Sponsorisé par Michelin

Laurie  Test du mobilier local

Laurie, moi, Aida. Le selfie avant le départ.

IMG_0879Sortis du contexte, on a l'air con nan ?

Du fun en barres de douze. Possibilité de glisser seul(e) ou à 2 – 3 – 4. En ligne, en rond, en carré, en face à face, en tournant, en avant, en arrière = Imaginez un monde sans limite *grosse voix de science-fiction*.

Jambes = liens très forts entre les snow tubers. 

Bon, après quelques descentes, le froid reprend ses droits. Et reprend mes doigts. Toussa. Du coup, départ en quatrième vitesse (oui, j’ai le permis, et toc) pour le chalet d’accueil. Au programme : réchauffement kertatique d’urgence avec Laurie et Aida, grâce à quelque chose que j’attendais depuis longtemps… une poutine (3615 Kervennec Voyance) et un thé au citron.
Poutinimpression : pas mauvais, ça cale bien quand on a faim, c’est de la bonne junkfood québécoise. Comme la BeaverTail, une fois, ça va.

Poutine = des frites dans de la sauce et du fromage caoutchouteux.

ANECDOTE PAS TRES DROLE : petit malaise vagal au calme, passé inaperçu grâce à mes talents d’actrice incroyables (#Molière). Voir comme dans un kaleidoscope et entendre comme dans un tuyau d’égout, c’est drôle. Cela m’était aussi arrivé la dernière fois que j’étais allée à la patinoire. Donc… HYPOTHESE : mon corps ne supporte pas les chocs froids « sportifs« . Trop dommage.
Toujours est-il que, pour l’heure restante, nous avons préféré faire des photos et profiter du paysage. Et du relief. Haymdayhayr. Bref, nous nous sommes découvertes une nouvelle passion : creuser des pistes dans la neige et découvrir que, sous la neige, c’était profond. Du coup on s’enfonce et on creuse. C’est drôle. Jusqu’aux genous et fière d’y être, comme dirait l’autre. Il doit y avoir une faille psychologique dans tout ça, mais tant pis. Nous déplorons également la perte mentale de Laurie, désormais auprès des anges.

Partir, dans la solitude esseulée. PADUTOU. Creuse, Michel.

Bellitude Belleza

GAH.Errr... et pouf.

Tintin au Tibet. La pose. La pause. L'apothéose.

PS : ça y est, j’ai fini mes derniers morceaux de VRAI PAIN FRANCAIS. Avec de la Vache qui rit et de la confiture. Pas ensemble. Bref, c’est triste. Faut que je retourne à Montréal.

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