Step 25 : discovering Mother Nature + stalking Jean-Michel
Hear ye, hear ye (= oyez oyez). Soit disant que j’sors pas de chez moi, toussa. Soit disant qu’on me met au défi de sortir 1h, toussa toussa. On me prend pour un jambonneau ou j’hallucine ? BREF, ça tombe bien, j’avais prévu, comme tous les jeudi, d’aller vadrouiller. En commençant par les alentours de ma fenêtre. Que j’ai pas été capable de repérer, d’ailleurs.
C’est dingue ce que s’enfoncer dans la neige est agréable. Bon, sauf quand ça monte au dessus des genoux et que ça rentre dans les bottes. Mr Freeze inside = pas glop. Revenons à nos moutons, Jeannine : le but premier de cette kertaventure était bien évidemment d’investiguer sur les récents évènements qui ont bouleversé mon quotidien. A savoir : ces damned empreintes de patounes.
Puis, emportée par la foule qui nous traîne et nous entraîne, j’ai traversé la route pavée de dangers et de bonnes intentions. Oh mais… PASDUTOUT. Je voulais observer de plus près les zigotos sur patins que je vois filer toute la journée depuis ma fenêtre. Me voilà arrivée sur les rives du Rideau Canal, gelé.
Petit aparté étymologico-critique : le mot rideau vient de l’allemand (ACHTUNG CHOUCROUTE GARNIE YA) rîden, qui veut dire tordre. Alors, certes, cela peut être poétique si l’on part du principe qu’un canal zigzague et décrit des courbes aquatiques ma foi fort aguichantes. Mais sorti de son contexte : ON EN PARLE DE TON NOM A LA CON ?
Mise en situation : vous êtes un touriste autrichien (YA CHOUCROU.. ah non pardon) qui découvrez un pays lambda, mettons la Comté. Vous montez dans un bus attrape-couillon/promène-touriste et votre guide, très sexy, vous susurre dans le micro et d’une voix suave les phrases suivantes. « Bienvenue à bord du Namitour2015. Sur votre droite se trouve l’incroyable bâtiment Bilboquet, qui surplombe l’ancestrale montagne Saint-Parquet. Sur votre gauche vous pourrez vous délecter du superbe fleuve Bureau, nommé ainsi en raison de sa ressemblance frappante avec le canal canadien Rideau. »
NON MAIS SERIEUSEMENT. Michel, qu’en penses-tu ?
PS : Selon la Confrérie des littéraires de Clémensalle, le canal devrait être rebaptisé Ridal. Parce qu’un ridal, des rideaux, normalement. Ils avaient bien commencé pourtant, avec « canal ». Pff. Amateurs.
Je voudrais m’arrêter un moment sur cette dernière image : tous les arbres qui bordent directement le Rideau Canal portent une petite plaque, sur laquelle on peut voir le donateur et le destinataire de cet arbre. ON PEUT OFFRIR DES ARBRES EN CADEAUX. ALLO. Rien que l’idée m’émeut. Alors le voir en vrai, je vous raconte pas. Bon, je vous raconte un peu quand même, de fait. Bref. Je voudrais signaler au passage que la donatrice de cet arbre-ci s’appelle Mme Mew.

Tout le long du Canal (rive Ouest) se trouve un parc, ou en tout cas une zone verte, qui doit être absolument magnifique lors de la saison feuillue. Au cours de ma balade, je l‘ai croisé. Lui. Coup de foudre. Love at first sight. Et plus je me rapprochais, plus je sentais mon petit coeur vibrer : Grand Arbre est revenu.
La vie, un jour.
Et pas de trace de caribou. Je vais donc probablement engager un vrai chasseur, comme on me l’a très justement conseillée. Un ptit beeftek ?
J’ai ensuite pris le bus, direction le centre-ville. Juste pour voir des gens. Et bouger.
Résultat : j’ai bougé. J’ai pas vu beaucoup de gens, pour une capitale. Mais les Outaouais (oui.. si si.) ont trouvé la technique : animer la ville avec des fakes un peu partout. Ben j’y ai vu que du feu. + grosse marade au Château Laurier.






























