Nouvelle vocation : cheerleader

Step 26 : ice-hockey forever

1200px-Carleton_Ravens_logo.svg  VERSUS Rams_logo

Hier soir était un GRAND soir. Premier match de hockey sur glace, en compagnie de mes 3 roommates préférées. Direction la Ice House de Carleton.


Notes à moi-même pour le prochain match :

– Dans « hockey sur glace » il y a GLACE. Et la glace ne poussant pas sur les arbres, le match se déroulera donc a priori dans une patinoire, de type froid et pas chauffé. Sinon plouf. DONC : venir avec des vêtements chauds. #grossedébile

– Lire les règles du jeu. Enorme rigolade avec Laurie, également novice dans le domaine, pour tenter de résoudre l’interrogation métaphysique suivante : POURQUOI ? Bon, l’essentiel c’est d’avoir compris la base : faut pas que le palet (puck) rentre dans la cage. Merci Sherlock. Ca, c’est bon, je maîtrise plutôt bien. Par contre, le reste est aussi clair qu’un cours de maths le dimanche matin enroulée dans une feuille de salade.


Impression générale : génialissime.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai adoré. Alors que pourtant, la logique des sports à balles/palets s’applique : à force de se taper dedans comme des forcenés un jour de Saint Patrick, leur QI doit concurrencer celui de la poule de Tasmanie; et, si on y regarde de plus près, ce sont des Mr Freezes qui cours comme des dératés derrière un putain de morceau de plastique.
MAIS
Ce ne sont pas des patins qu’ils ont aux pieds, mais des ailes. Ce n’est pas une stratégie qu’ils ont élaboré, c’est une synergie. Ce n’est pas une patinoire dans laquelle ils se meuvent, c’est l’extension de leurs crosses. Bref, j’était bluffée. Si vous avez l’occasion de voir un match, foncez. Celui-ci était un match universitaire, entre Carleton (Ravens, Ottawa) et Ryerson (Rams, Toronto) : pas de violence excessive (les écrasages de facies conte les murs étaient impressionnants, mais pas de coups bas comme j’ai pu voir dans certains matchs de plus grande importance), des sourires  réguliers sur les visages des deux équipes (ce n’est donc pas une guerre ? sapristie !), un dynamisme phénomènal, une solemnité véritable lors de l’anthem (l’hymne), et caetera.

IMG_0955Thanks Laurie for this one !

En ce qui nous concerne, nous n’y avons pas été en simples débutantes. Que nenni. On nous a même dit qu’on avait une allure vachement patriote. Haymdayhair ! En effet, après nous être procurées des hauts à l’effigie de la Carleton (mon super sweat-shirt, en ce qui me concerne !), nous avons même été jusqu’à faire du face-painting aux couleurs des Ravens ! La CUSA, qui organisait le petit évènement, nous a même offert des goodies pour montrer encore plus fièrement notre soutien à l’équipe : un foulard Ravens et des Bambams Go Ravens Go, pour faire du bruit. D’ailleurs, Jessica a désormais un diplôme en Technique de Bruitages de Supporters aux Bambams, lvl 8.

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IMG_0949 IMG_0951Thanks Laurie for this one !

Rapidement, les Ravens, soutenus par leurs fans incroyables et leurs cheerleaders improvisées, se sont imposés face à l’adversité.
Score final : 5 – 2. Pour le récit complet du match en anglais, clique ici.

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Je me sentais comme dans Smallville. L’effervescence, l’euphorie, l’émulation, toutcequicommenceparun« e », toussa. Et les joueursMwahaha. Quand on pige pas les règles, faut bien se concentrer sur autre chose. A savoir : qu’est-ce qui se cache sous ce casque? Narmol. D’ailleurs, ce n’est pas faute d’avoir tenté, après le match, de faire un détour par Oliver’s, le pub de Carleton, histoire de croiser innocement des Ravens égarés. Mais c’était fermé. Nous étions déception. Scarecrow. Du coup, on a fini au Mike’s, deuxième petit pub de Carleton, où l’on a joué à Taboo (en anglais, of course) jusqu’à 1h30 du matin. J’ai découvert pleins de mots. Je vous conseille d’y jouer : pour mieux maîtriser une langue (les mots de la vie de tous les jours hein, pas les oxymores, les argumentations littéraires et l’analyse économique !), y’a rien de mieux !

Voilà donc comment j’ai découvert le sport national du Canada, la fierté des citoyens et étudiants, le passe-temps favoris des gens qui veulent rentrer dans les murs et se relever en 1 seconde, ni vu ni connu j’t’embrouille. Prochaine étape : le basketball.

Pendant ce temps-là, une artiste incroyable du nom de Laurie nous a refait le portrait.

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