Step 28 : basketball, au pays des géants
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VERSUS 

La merveilleuse ville d’Ottawa, capitale du 2ème pays le plus vaste du monde (ça c’est pour ta culturation Jean-Louis) (de rien), possède deux universités qui payzent : l’Université d’Ottawa (OttawaU) et la Carleton University(CarletonU).
Mais que serait la renommée sans combats de coqs ?

Hé bien je ne sais pas. Mais comme dirait la grande philosophe du XXIème siècle, Céline Dion, « faut pas chier sur l’clocher« . Alors descend du clocher, René, et allons ensemble aux Capital Hoops. Les Capital Hoops (NMBA) se déroulent chaque année à Ottawa (capital = capitale = première partie de l’enigme élucidée) pour départager les deux universités lors d’un match de basket (hoop = panier = ET BAM SHERLOCK). Direction le Canadian Tire Center(oui, le pneu est décidement une mascotte du pays, cf. snow tubing) : énoooorme stade de hockey/basket qui se trouve à Kanata (oui, j’ai déménagé au Japon entre temps). Pour votre info (Jean-Louis, reviens, c’est pour toi !), Kanata veut dire « là-bas » ou « celui-là » en japonais. Mais rien à voir.
Encore une fois, hymne incroyablement émouvant : tout le monde se lève et chante. L’hymne national. En entier. Solemnité, toussa. Presque 11 000 personnes. Bref, de quoi kick our asses à nous, Français. Si tu veux écouter l’hymne, clique ici =).
Dès les premières minutes de jeu, l’hégémonie des Ravens se fait sentir. Enfin, les autres le sentaient. Moi je ne regardais pas les bons chiffres. « 13-6« , c’était trop gros pour que mon cerveau de guénie le voit. Du coup, moi je pensais qu’on se faisait latter « 1-4« . Mais ça, c’était les fautes en fait. Bref. Je pèse dans le monde du sport. Le match se déroule en 4 quarts, avec une pause de 15 minutes au milieu : danses des cheerleaders des deux équipes, match de juniors, mascottes en folie, junkfood power.
Mais où est donc l’ISIT (Institut Supérieur d’Interprétation et de Traduction) ? Parce que passer de Pizza Slice à Pointe de Pizza et de Kids Meal à Trousse-repas pour enfants, c’est un des prérequis pour « crime contre l’humanité » hein. Et dire que l’OttawaU est complètement bilingue français-anglais. Grosse marade.
Bref, arrivés en 3ème quart, le suspense est à son comble, car les Gee-Gees font une remontée spectaculaire, jusqu’à dépasser les Ravens ! Rien de va plus. Les poneys sauvages (leur mascotte + logo est un cheval, et un gee-gee, dans le domaine des courses hippiques, est le premier cheval à sortir des starting blocks) arriveront-ils à détrôner nos vieilles corneilles (Ravens, toussa) ? Vous le saurez en regardant le prochain épisode.
Légende améliorée : « Bon écoute Jean-Jacques, on va pas se la faire labourer par des licornes, OKAY ? Donc TU FINIS CE QUE T’AS COMMENCE ET TU RANGES TA CHAMBRE. Euh, pardon, TU PRENDS LA BALLE ET TU LA GARDES, capiche Jean-Miche ? Fuck U Ottawa U, et pis c’est tout.«
Grâce aux conseils très avisés des coachs et au soutien sans faille des supporters, on se l’est pas faite labourer par des licornes.
Score final : 79-66.
Victoire pour la 7ème année consécutive pour cet event de classe nationale. Folie sur le terrain et dans les gradins. Free hug géant à 11 000. Alors ? Tu fais mieux ?
Et pendant ce temps là, selfiemanie de type viral.
Impression générale : à faire une fois si vous en avez l’occasion. Après, ça reste du basketball. Je préfère regarder du hockey sur glace. Mais l’ambiance reste collector, donc foncez. Cependant, en termes d’organisation et de logistique, la Carleton University risque de recevoir de nombreuses lettres de plaintes, et à juste titre. Dans les 15$ du fameux billet, le transport de la Carleton au CTC était compris. Sauf qu’ils ne semblent pas avoir pris en compte l’énorme effectif qui comptait s’y rendre. Paradoxal. Bref. Résultat : la loi de la jungle. Littéralement. Des étudiants « chauds » qui veulent à tout prix monter dans un bus = animaux. Si tu tombes, tu meurs. PAN. Game over. Du coup, taxi à l’aller et au retour (la Suisse était dans la plaaaace). Pas glop. Même au Canada, la jeunesse me désole.
Fin de soirée parfaite avec mes roommates : installation camping dans le salon pour regarder, grâce à Netflix (oui oui \o/), The Internship, que je vous conseille prestement si vous voulez rire toute la soirée et découvrir l’entreprise Google sous un jour nouveau. Et puis cette nuit n’aurait pas été si chouwette sans tartines de Nutella à 2h du matin. T’as pas fait la guerre toi hein ?




























