Mon voisin Toron… Totoro

Step 29 : NYC for the win

Oui, oui, tu ne rêves pas, j’ai bien fait un détour par NYC pendant la Reading Week. NYC ? Le New York Canadienbien sûr ! Mékélédraule.
Ndlr : après étude intensive de l’histoire de Toronto [#nonpasdutoutmerciwikipédia], il s’avère que la ville s’est appelée York pendant 40 ans. ALORS ? ON ME PREND POUR UN LEERDAMMER ? Quelle guénie quoi. Je dégonfle mes chevilles, j’arrive.

J'suis en manque de hockey, désolée.

Voyage de 4 jours avec mes colocataires préférées (Laurie m’a payée pour dire ça mais chut) pour visiter la première ville du Canada et capitale de l’OntarioOui monsieur, la première. Bon, par contre je vous raconte pas les dégâts de la logistique pour organiser tout ça. Bon, je vous raconte quand même, mais c’est bien parce que c’est vous. Sortez le popcorn, videz la machine à laver, faites trois tours sur vous-mêmes en direction de la Mecque, et c’est parti.
NB : tu peux ouvrir l’album photo en parallèle pour mieux voir de-quoi-qu’elle-discute-la-dame, en cliquant ICI. A ton service, Maurice.

Pour l’aller-retour entre Ottawa et Toronto, nous avons utilisé la fameuse compagnie Greyhound, dejà testée lors de mon arrivée à Montréal. Le voyage pour une personne étudiante tourne autour de 30/40$, avec des réductions possibles si vous réservez en ligne. Le trajet est comme un long Paris-Brest : entre 5 et 6h. Rendez-vous à la gare routière de Catherine Street, avec une heure d’avance, comme demandé sur les billets. Bilan : venez avec 20min d’avance, ça suffit amplement. Sauf si vous voulez commenter les chaussures des gens, méditer sur la forme des tâches de café au sol, ou tout autre activité intrinsèquement liée au fait d’être à la gare 1h avant. Chacun sa religion.

Pif paf pouf ellipse : arrivée à Toronto vers 19h, il fait nuit, les buildings se dessinent et irisent l’horizon tels des bancs de lucioles sur un ciel couleur ébène. C’est alors qu’un dragon aux écailles mordorées fendit les cieux pour… MAIS PAS DU TOUT ARRETE LA DROGUE JEANNINE. Arrivée donc, disais-je, à la station de Bay Street. Prochaine étape : trouver un taxi pour se rendre à la Kensington Market House, sur Oxford Street. Attention, partie stratégique de l’histoire. Pour trouver un taxi, deux écoles de pensées existent : la première est de composer le numéro d’une compagnie de taxis sur votre téléphone; la seconde est de se jeter sur la route en levant la main. Ottawa et Vancouver, pays civilisés, calmes et respectueux de la vie, ont adopté la première solution. Vous pourrez toujours vous jeter sous un taxi, vous n’entrerez jamais dedans. C’est scientifiquement prouvé. [Les taxis de ces villes dépendent totalement des compagnies, qui gèrent les trajets et commandes à distance.] D’autres villes, plus barbares et respectueuses du profit, comme Paris, New York ou Toronto, optent pour la seconde solution. Bref : Laurie, habituée de Toronto, nous a fait peur. Mais on a eu un taxi. Mais attention : ce serait con d’habiter au Canada, pays pas si pauvre que ça, et d’avoir des taxis sans GPS. Ni carte. Du coup, s’ils ne connaissent pas l’endroit voulu, ben faudra en trouver un autre. Narmol. Et si vous voulez de la conversation, des renseignements spontanés ou tout autre forme de politesse/communication/reconnaissancedevotrepersonnedanssavoiture, oubliez. Faut pas rêver non plus. Et n’oubliez surtout pas le pourboire.

Brêêêêf. Arrivée devant la Kensington Market House, qui était, sur le site, vendue comme un hôtel pas cher, type auberge de jeunesse. Avec des photos d’hôtel, toussa. Mais ma poissedamour est revenue : publicité mensongère, c’était une maison avec des chambres (12m² pour 3?) sur 2 étages, une sdb par étage, des chinois partout, voilà voilà. Pas un hôtel quoi. Mais annulation seulement possible si 50% de paiement du total. Et ta soeur ? Heureusement, Jessica était là pour rétablir justice et vérité, quitte à menacer l’hôtel d’être dénoncé au Bureau de l’éthique du commerce. ENFIN BON, je vous passe les détails, mais l’arrivée a été plus compliquée que prévue. Mais le résultat est quand même bien, puisque nous avons pu annuler et trouver, pour à peine plus cher, un hôtel terriblement bien (j’vous détaille les lits moelleux et la pomme de bienvenue en forme de coeur ?), le St James Hotel, sur Gerrard Street. Je vous le conseille vivement si vous ne savez pas où dormir à Toronto. Les chambres sont parfaites et le personnel aux petits oignons (on en parle de cette expression ou pas?). Par contre, j’ai bien cherché, y’avait pas de Bible dans les tiroirs. Remboursement plz.

Après cette première aventure inattendue, il nous fallait donc nous restaurer, afin de recouvrer forces et foi en l’humanité. (Amen) Quoi de mieux qu’un petit restaurant italien, romantique et classe à souhait ? Bienvenue au Donatello, sur Elm Street. Du pain (du BON pain), du beurre (du BON beurre, surtout si tu rajoutes du sel dessus. J’ai inité Jessica. Elle approuve. L’invasion bretonne est en marche.), du salami (#dubonjambon?), de l’eau gazeuse (« fancy » San Pellegrino bonsoir), de la bruschetta, et des plats à tomber par terre. Le tout dans une ambiance tamisée et sur de la musique italienne tellement « de amore » que tu envisages le mariage avec le premier italien qui passe. Coup d’bol, aucun italien n’est passé.

Un dîner comme dans la Belle et le Clochard.

Sur le chemin du retour à l’hôtel, petit détour par Dundas Square, histoire de s’imprégner de l’atmosphère moderne et hyperactive de New Y.. Toronto. Leur facture d’éléctricité doit être sympa. Disons qu’ici, la visibilité n’a pas de limite. Intéressant. Mais pour les myopes, ça a un certain avantage. Dédicace à moi même. Maintenant, parlons people. Les quelques dizaines de minutes que nous avions passées dehors m’ont rappelée avec nostalgie Paris : des gens qui crachent, qui parlent seuls, qui crient, des rues pas toujours très propres, des voitures qui klaxonnent, des tarés qui doublent, des clignotants inexistants, des buildings grands à se faire un torticoli, des sans abris, toussa. Etre la première ville du pays a un prix, on dirait. Néanmoins, cette ambiance d’immensité et d’effervescence (comme le Doliprane) a quelque chose de grisant, lorsqu’on la découvre. Cet aperçu d’une part de la société canadienne qui m’était inconnue annonçait le reste du séjour très intéressant. D’autant plus que j’étais très très bien accompagnée (elle m’a pas payée pour dire ça).

Dundas ça me fait penser à dumbass. Pardon.

Toujours sur le chemin du retour, nous croisons nonchalamment (oui cet adverbe n’a rien à faire là, ET ALORS, T’ES DE LA POLICE GRAMMATICALE?) une piste de glace (feu une fontaine). La contourner aurait été trop simple, n’est-ce pas ? Forcée Encouragée par mes deux acolytes, j’ai donc fait mes premiers pas sur la glace, sans patin, parce que c’est trop mainstream. Bref, retour à l’hôtel, reportage TV sur les zanimos, dodo, toussa. Fin de la première journée. Et ça n’a duré que 5h, techniquement. Ca, c’est pour te préparer psychologiquement à la longueur de l’article. Cordialement.

Casse-noisette Nut-Breaker ?

Lendemain matin, réveil compliqué pour mes acolytes (les DEGATS du matelas !). Laurie décide donc de commencer la journée par un petit-déjeuner au Jimmy’s café, toujours sur Gerrard Street. Ce petit café sur deux étages, à la décoration vintage et à l’ambiance calme et originale (vous y trouverez des étudiants en train de réviser, des businessmen en train de businesser, ou encore 3 Carletoniennes en vadrouille de bon matin), propose tout le nécessaire pour un réveil en douceur et dans la bonne humeur (=thé à la menthe et cookie pour moi, vous l’aurez remarqué). Pour votre information, il y a trois Jimmy’s cafés à Toronto, donc pensez à y faire un détour si vous êtes dans le coin !

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Bon, les choses sérieuses maintenant. Première découverte de la ville de jour, premier aperçu de la CN tower, première belle journée qui s’annonce. En passant par University Street et Parliament Street, deux grosses artères de la ville, nous nous rendons au Parlement. Sauf qu’en fait, c’est plutôt le Bâtiment Législatif de l’Ontario, mais chut. Impression de déjà-vu de Montréal : des gratte-ciels modernes encore et encore, et d’un coup, un bâtiment d’une autre époque, en briques, majestueux et solitaire au milieu de cette forêt de béton. Et figurez-vous que ce jour là, une Assemblée législative ouverte au publique gratuitement se déroulait en son sein ! Malheureusement, les photos étant interdites, c’est un souvenir pour nos yeux seulement ! Mais grâce à notre ami commun G*ogle (pour une raison d’anonymat, son identité a été censurée), vous aurez une idée de la salle où se déroule l’assemblée. En tant que visiteur, vous pouvez choisir d’être du côté des Républicains ou des Démocrates. Les deux autres côtés de la pièce sont réservés aux photographes, journalistes, gens importants, toussa. Les règles pour les visiteurs sont simples : you do not speak, you do not move, you do not intervene, you do not laugh, you do not breatheACHTUNG C’EST CLAIR YA YA CHOUCROUTE ?
Mais concrètement Jocelyne, de quoi ça s’agit ? He bien c’est très simple Michel. Tu visualises un tyrex ? Tu visualises un autre tyrex ? Tu imagines le père noël entouré de lutins ? Bien. Tu as donc tous les éléments pour reconstituer une Assemblée législative : un projet de loi est lancé (corruption, éducation, tous-les-mots-chiants-en-tion), tel un bout de diplodocus grillé mis au bout d’une broche, et les deux parties (tyrex vs tyrex hein, tu suis j’espère ?) devront ensuite argumenter/crier/mépriser/rigoler/s’enfoutreroyalement l’un en face de l’autre pour avoir la plus grosse part du dino-dîner. Heureusement que des écrans avec traduction immédiate en français se trouvent juste à côté des bancs des visiteurs, parce que j’vous assure que niveau termes techniques, c’était pas mon niveau. Faut dire que niveau marketing speech, c’était pas leur niveau non plus. Bref, n’oublions pas la part la plus importante : le père noël est une ordure un juge, entouré (littéralement hein !) d’esclaves d’enfants, qui se lèvent lorsqu’il se lève pour marmonner sa décision (Morituri te salutant) et qui s’assoient lorsqu’il s’assoit pour se délecter du combat de gladiateurs qui se joue devant lui. Mais les lutins ne font pas que graviter ridiculement autour du juge, telle une métaphore de l’innocence et de la pureté enrobant le concept de justice. Non non. Des adolescents se baladent un peu partout dans la salle pour apporter café, thé, verre d’eau, petits gâteaux, cirer les chaussures, promener le chien, élever les enfants, rajoute-ici-ton-fantasme-esclavagiste, à toutes les personnes requérant leurs soins. J’imagine que l’emploi de mineurs pour faire cela est purement pratique : ils sont petits, c’est plus discret. Surtout quand c’est filmé. Faudrait pas déconcentrer les fauves, surtout quand ils s’applaudissent entre eux par principe et huent le camp adverse par principe. Le petit diable de mon épaule gauche était plié de rire. Le petit ange de mon épaule droite aussi remarque. Bref, la politique.

En allant vers le Parlement Y'a un gros pic à glace qui dépasse, tu feras gaffe.Salut Michel ! J'suis devant le Parlement ! Au pied de la statue, tu tires ou tu pointes?Le Parle-Ment est de retour pour vous jouer un mauvais tour Panneau en français uniquement. Fuck l'anglais hein.Tu vois les lutins à gauche, au pied du Santa?

Direction ensuite Chinatown (autour de Spadina Avenue), gros quartier de Toronto où nems et massages des pieds font offices de religion. Sur le chemin, nous faisons croisons l’Université de Toronto (=/= Ryerson University : c’est comme University of Ottawa vs Carleton University), puis l’Art Gallery of Ontario (Musée des Beaux Arts). Laurie ayant un rendez-vous, nous décidons, Jessica et moi, d’aller profiter de cette galerie qui semble prometteuse. Malheuresement, le temps nous manque, et nous ne disposons que d’une heure avant le rendez-vous. Mais un visite guidée express est justement organisée, pour voir en condensé l’ensemble du musée (art européen, américain, africain, sculpture, photographie, abstrait, etc.). Or, Jessica et moi partageons le même point de vue sur les musées : il faudrait des jours entiers pour véritablement en profiter. Je vous laisse donc imaginer la frustration que nous ressentions en survolant ces superbes oeuvres. Vous trouverez dans l’album photo celles que j’ai eu l’opportunité de voir et qui m’ont le plus touchée. De plus, nous avons pu avoir une jolie vue de la ville, puisque le musée monte assez haut. Bref, c’est donc en retard que nous avons retrouvé Laurie et Ekaterina sur Spadina et King Street, pour aller manger dans un restaurant asiatique, le Princess Thaï. Repas copieux et excellent, mais bien mérité (la culturation, ça creuse). Par contre, vous ferez gaffe, les toilettes sont faites sur mesures pour des asiatiques : les murs de séparation sont donc très petits. C’est pratique pour papoter, tu m’diras.

En bref, une superbe matinée, art en transfusion.

Jacky Chan spotted Musée des Bozars

Petite partie de la collection de Thompson Milne Oeuvre d'un alien guénie Homme-nature, nature-homme

J'aime. Un kinder surprise !! Chinese bottles Le massacre des innocents, Rubens

Pampers au feu de bois Inuit woman

Au menu de l’après-midi : CN Tower et Toronto Island pour voir la ville dans le coucher de soleil. Direction le Rogers Center, où les Blue Jays, équipe de baseball de Toronto, friment régulièrement pour le plaisir de vos zygomatiques. Bref, un grand bâtiment, que nous n’avons malheureusement pas pu visiter. Mais peu importe, car juste à côté se trouve le cure-dent de Géant Vert, j’ai nommé : la CN Tower ! Haute de 553m environ (#torticolis), elle a été la plus grande tour du monde pendant 30 ans, avant d’être bien évidemment détrônée par Dubaï. Bien qu’elle soit une tour dédiée à la communication et à l’observation, elle est aussi ouverte au public, qui pourra ainsi bénéficier d’une vue imprenable sur Toronto, pour environ 30$. Vous pourrez manger dans la « bulle » et observer la ville à vos pieds, littéralement, puisque le sol est en verre. Mais je vous rassure, nous on est pas des touristes. Du coup, on l’a pas fait. On a été jouer avec les anciennes locomotives, en face. Mwahaha.
Direction ensuite le port (Waterfront), afin de prendre le ferry pour se rendre à Toronto Island, qui se situe donc dans l’un des Grands Lacs américains, le lac Ontario. Mais nous fûmes déception lorsque nous réalisâmes que le proverbe suivant était vrai : Toute baignoire peut geler, même celle d’un géant. Oui, j’ai inventé ce proverbe, mais j’ai beaucoup de talent. Je donne des cours, si tu veux. Bref, le lac Ontario était gelé. (NON MAIS ALLO QUOI, TU REALISES ?) Du coup, pas de ferry. Du coup pas de coucher de soleil sur la ville. En plus, mes poils de bras bretons se sont hérissés en voyant une chose contre-nature : un voilier ancré dans la glace. CE N’EST PAS POSSIBLE DESOLAY, REMBOURSEMENT PLIZE. Bref, un drame. Sinon j’ai pu voir que l’un des aéroports était juste à côté. #HS. Notez qu’au port se trouve une petite patinoire à ciel ouvert (un bassin, dans la vraie vie, j’imagine), et vous pouvez louer des patins sur place. Juste à côté se trouve un petit musée d’art contemporain gratuit et ouvert toute l’année, que nous avons bien évidemment visité : surtout de l’audiovidéo, sur différents thèmes. Très intéressant. Esprits non ouverts, s’abstenir. Astuce : si vous voulez voir la vidéo d’un accouchement vu de très très près (trop ? xD), foncez.

Y'a des gros gens (pas Sébastien...) Voilà voilà.Oh la belle bleue Y'a pas du tout un conflit de culturesTchou tchou, toussa As-tu vu le woodpecker caché ?Glagla Contre-nature, la revanche des glaçons

Sur le chemin du retour, nous croisons toutes sortes d’originalités. La promotion du cannabis (pourtant illégal), des effets spéciaux hollywoodiens #mamanjepasseàlatélé, des restaurants de crêpes pas géniales (crêpe nutella pour moi, ENCORE), et toujours des contrastes aberrants entre vieux bâtiments en pierre et gros buildings de béton.

Je fume ton concept Euh...#permisdeconduire Vers l'infini et au delà !

Pour achever cette incroyable journée, quoi de mieux que de la sociabilitay ? Non, tu ne rêves pas. Moi + sociabilité = imagine un monde sans limite. Pour cela, nous suivons encore notre Guide Operateur alias Laurie jusqu’au bar Rivoli, sur Queen Street, où se tient tous les mercredi soirs, de 19h à minuit, un meeting up entre internationaux (organisé par TorontoBabel).
– Première impression : un repère à proxénètes repérant leurs futures victimes, vulnérables car étrangères.
– Deuxième impression : je peux revenir tous les mercredi soirs svp svp svp svp svp ?
En effet, que vous vouliez pratiquer une nouvelle langue, renforcer votre niveau déjà existant, ou tout simplement rencontrer des personnes d’horizons culturels différents, cet endroit est fait pour vous. Le contact avec les gens est très facile et spontané, sans ambiguïté; les gens sont ouverts, patients, sociables. Vous trouverez de tous : des dragueurs (minorité), des gens relous, des gens super, des aliens attachants, des psychopathes linguistiques, des timides, des extravertis, des gens comme vous, des gens pas du tout comme vous. Bref. Un petit monde que j’ai adoré, au fur et à mesure que la salle se remplissait. Bilan : Colombie, Argentine,  Canada, Chine, Espagne,France, Pologne, toussa toussa, merci à vous. Et merci Laurie-les-bons-plans. Incroyablement bonne expérience pour moi et mes acolytes, sur tous les plans. Il existe beaucoup de bars avec ce genre de concepts dans la plupart des grandes villes de France. Je vous encourage donc vivement à aller y faire un tour avec des amis, sans pression et l’esprit ouvert. On a qu’une vie. Fin de la deuxième journée. (Ca y est, la moitié !!)

Lendemain matin, réveil aux aurores pasdutout pour se rendre à la gare ferroviaire et prendre un Megabus (wifi inside ftw !) et se rendre aux chutes du Niagara, à 2h de route de Toronto, pour une dizaine de dollars par personne. Une fois arrivées sur place, au niveau du casino, deux possibilités s’offrent à nous pour rejoindre les chutes, que nous surplombons : faire le tour par la route (40min aller-retour) ou prendre l’ascenseur, qui nous descend directement à côté des chutes, pour 5$ aller-retour. On a donc pris l’ascenseur (flemmardes inside ftw). Et là, souffle coupé. Fin du commentaire sur les chutes.

Crédibilité zéro pour le zoo. Vue depuis le bus.Vue depuis là-haut.
Alors on fume ? Jacuzzi toussaCoucou les USA et l'état de Washington ! #glaçonC'est plutôt glacé aux USA. HeyCa roule ? Ben nous aussi. Plutôt.HUMOUR CANADIEN MAGGLE

Le temps est passé très vite, surtout avec le passage dans les boutiques de souvenirs (les DEGATS du tourisme). Même pas le temps de faire un tour au casinal (un casinal, des casinos, bien sûr), où nous avions pourtant 15$ offerts, grâce au partenariat avec Megabus. Ne t’inquiète pas, Jackpot, je reviendrai te faire la misère un jour. Bref, retour vers 17h à Toronto, où nous repartons, Laurie et moi, visiter, dans la lumière décroissante, la ville ville (Old City) et le St Lawrence Market. Toronto la nuit, c’est magnifique. Des lucioles, encore et toujours. Par contre, dans le froid, les batteries (APN, téléphones) lâchent complètement. Toutes les stratégies de réchauffement sont donc permises pour réussir à prendre des photos. Bref. Nous finissons la soirée au Hard Rock Café, lieu dont je tombe immédiatement amoureuse, puisque le concept est un bar/restaurant 200% rock (musique, décoration, ambiance, nourriture) et 400% américain (les DEGATS de la boutique). Si vous ne connaissez pas le Hard Rock Café, sachez qu’il y en a dans toutes les grandes villes du monde, et que les souvenirs des boutiques sont personnalisés en fonction de la ville. Vous pouvez donc faire la collection tout en faisant le tour du monde. Amazingue ! Bilan : je n’ai jamais mangé un hamburger aussi greasy de ma vie, mais c’était badly good; j’ai bien évidemment acheté un t-shirt souvenir, en plus du verre à cocktail qui était offert avec le menu; et je suis heureuse qu’il n’y ait pas d’Hard Rock Café à Ottawa, sinon j’y passerais mes soirées. Foncez y faire un tour, c’est une expérience. Même si vous n’aimez pas le rock. Fin de la troisième journée (on voit le bout du tunnel Michel, suit la lumière !).

Le tombeau des lucioles C'est déjà écrit.

 Photo d'artiste omagad Zéro dignité oklm

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Dernière journée en tête à tête avec Laurie. Nous commençons par aller visiter un jardin botanique couvert qui se trouve aux Allan Gardens, sur Horticultural AvenueAutre monde. Trop chaud. Tropiques. Trocool. Puis nous faisons un détour curieux par le Gay Village, où l’arc-en-ciel, partout présent, délimite le quartier. Pas besoin de détailler plus je pense ! Des barres de rire par tranches de douze. Nous filons ensuite au BMV, une boutique de livres neufs/occasions, pour se régaler les yeux, avant d’aller faire un tour au Philip Square, où je découvre l’ancien City Hall (hôtel de ville) et le Eaton Center, énorme centre commercial qui s’étend sur 4 étages. Shopping, shopping, mes ptits amis ! Nous retournons à Dundas Square pour aller manger : la musique de Muse me décide pour le ???, où les nappes des tables sont en fait des pages géantes pour dessiner, et où les crayons sont fournis. Laurie est une artiste, alors c’était plutôt badass comme idée. Finalement, le temps passe vite, et nous n’avons définitivement plus de place dans nos sacs à dos pour emmener davantage de Toronto avec nous. Il est donc temps de retourner sur Bay Street, pour prendre la navette Greyhound qui nous amènera (avec le wifi cette fois !), 6h plus tard, à Ottawa.

Zouli Paradis Avatar Swan Lake A l'aventure !

YMCA Wai wai wai, fait l'malin. Discretion

Old City Hall Eaton Center New York District scene

 Koukou jsaispasdessiner mais elle si Miam

It's a small small world On en parle des piafs ou pas?

The end.

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