La loi de Murphy actualisée par mes soins

Alors. Par où commencer…? Prenons des pincettes invisibles : c’est la mayrde. Tout avait pourtant bien commencé. Voyage ok, arrivée ok, tout semblait « correc' ». Regardez, j’avais même mon équipe de survie identitaire prête à l’emploi :

Après avoir été au lit trèèès tôt et m’être réveillée trèèèès tôt, décalage oblige, j’ai profité du vendredi pour m’occuper de cette satanée assurance maladie. Direction le boulevard de Maisonneuve, où se situe le siège de la RAMQ (Régime d’Assurance Maladie du Québec). Le boulevard de Maisonneuve est une des artères principales de Montréal (parallèle à la fameuse rue Saint-Catherine). Autrement dit, si vous la prenez dans le mauvais sens, c’est très long de revenir sur ses pas. Pas de doute, c’est ce que j’ai fait. Après 20 minutes de marches dans le vent, mon instinct légendaire m’a fait regarder Maps.me (merci à l’inventeur de cette application, sans qui je me serais sans doute retrouvée à Boston). Demi-tour. C’est pas grave, c’est pas comme s’il faisait -10°C !

Cela ma tout de même permis de découvrir les nombreux street arts de ce quartier, très impressionnants (vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en plus grand, par le chemin by the way). La disparité des bâtiments du centre-ville m’a également surprise à nouveau.

     

Bref, j’ai trouvé la RAMQ juste à côté du métro Place des Arts, dans le monstrueux bâtiment Le 425. C’est bien évidemment en y arrivant que je me suis posée la question subsidiaire : ai-je les papiers de l’assurance ? Je te laisse deviner la réponse. Hop on repart, hop on revient (beaucoup plus rapidement, du coup). Sauf que sur le chemin du retour, j’ai eu la fulgurante idée de boire un peu de thé dans mon thermos. Pour la première fois. Sauf que je n’avais pas trop calculé l’ouverture du dit thermos. Bref, je me suis brûlée le menton au second degré, en mode « ni vue ni connue je t’embrouille » dans le métro. C’est donc avec le menton complètement boursoufflé que je suis revenue faire une jolie photo pour la carte Soleil de la RAMQ. Que j’attends toujours, soit dit en passant.

Retour définitif à l’appart, où je peux ENFIN me tartiner d‘huile essentielle de Lavande Aspic, que j’avais, à la base, prévue pour les coups de soleil. Naïve. Pour info, cela fonctionne bien. Même si j’ai ressemblé à Frankenstein assez rapidement, au bout de 4 jours je me décroûtais calmement.

Le week-end, balades rapides à cause du froid et du moral assez bas : stress, problèmes de santé divers dont mon incendie au menton, bla bla bla. Pour sortir un peu, je décide de dénicher sur le net l’adresse d’un resto pas trop loin, pas trop cher, et avec de bonnes notes. Rendez-vous au Caféden, où l’ambiance est très agréable (moderne mais relaxante), et où la nourriture est à tomber, pour un prix très abordable. Le foogasm du soir était donc pour les ailes de poulet caramélisées au soja et miel. Moi qui ne suis pas très sucré-salé, je suis tombée à la renverse. Certes, on s’en met plein les doigts, mais on mangerait les os tellement c’est délicieux. Et puis c’était l’occasion de découvrir un peu le quartier de Little Italy.

Le lendemain, réveil tôt mais lever tardif (à quoi bon ?). J’apprends que Monica va assister au cours de cappoeiraauquel participent Gala et Paula. Ni uen ni deux, je me joins à la petite troupe. Je n’ai rien de mieux à faire, et c’est l’occasion de papoter. Arrivées sur place, Monica et moi nous asseyons à côté des tapis, pour regarder le pestacle. C’est très relaxant à regarder, car le rythme est constant et fluide. C’est intéressant de comprendre, juste en regardant, de quoi ça s’agit le bordel. Trop lent par rapport au Body Combat pour être mon truc, mais c’était sympa de partager ça.

 

Pour occuper mon aprés-midi, et comme il fait plutôt beau, je décide d’aller visiter le fameux marché Jean Talon, à 5 minutes à pied de l’appart. Et en effet, c’est une grand halle remplie de stands vendant des produits frais en tout genre, tous les jours de la semaine. J’en profite donc pour acheter des framboises, allez savoir pourquoi.

 

Je suis aussi tombée sur un signe. Pas l’animal, l’autre.

Puis repérage du métro et de la gare Parc, où je me rendrai chaque matin pour prendre la train qui m’amènera à Rosemère, lieu du crime stage. Je cherche en vain ce satané parc Jarry, qui fait quand même je ne sais combien d’hectares. Me sentant nulle et désespérée, je rebrousse chemin. Quand tout à coup… une chinoise tourne dans un coupe-gorge. Sans hésiter, je la suis, sentant la victoire au bout du tunnel : et en effet, j’ai trouvé le parc Jarry, pas très avenant à cause du froid, mais qui sera sûrement très agréable en été. Et les écureuils pullulent. Et les poteaux ont des écharpes oklm.

Je finis mon après-midi chez Tim Horton’s (enfin !), où, armée d’un cookie et d’un bon thé à la menthe, je passe quelques heures à bouquiner au soleil. L’effet aquarium est vraiment agréable, surtout lorsqu’il fait aussi froid dehors. Ah oui au fait : en allant à pied à la gare du Parc, je me suis plantée de sens sur la rue Jean Talon. Après avoir marché 20 minutes (encore), je me suis dit qu’il y avait baleine sous gravillon, et que j’étais encore partie dans le mauvais sens. Du coup j’ai pu constater que l’appart est vraiment bien situé, puisqu’il y a tous les types de commerces à proximité.

Le lendemain, je file visiter un peu le centre-ville, où je prends bien évidemment la rue Sainte-Catherine dans le mauvais sens. Dépitée et crevée, je rentre après être passée, malgré moi, dans les quartiers bohème/gai/pauvre du centre-ville, sans réussir à retrouver la portion que je connaissais déjà. Il s’avère que je n’étais qu’à une station de métro de ce que je cherchais. Note à moi-même : si je songe à aller dans un sens, mieux vaut aller dans l’autre.

 

Première semaine de stage, dont je me passerai de commentaire ici pour l’instant. Tout ce qu’il y a à savoir c’est qu’actuellement je suis Bac +5 en copier/coller et en screenshots. Heureusement, Pâques m’a permis d’avoir un week-end de 3 jours. Je vous passe également les commentaires concernant mon logement, qui me pousse à sortir autant que possible. Bref, au programme du week-end : rendez-vous station Place des Arts, où les souterrains sont divins, pour me rendre au musée Grévin. Je découvre par la même occasion le Eaton Center, monstrueux centre commercial dont le 5ème étage est justement le musée Grévin. Voici le lien vers l’album photo qui y est dédié : APPUITE ICI STEUPLAIT.

Bilan du musée Grévin : coûte une vingtaine d’euros avec le tarif étudiant, dure environ 1h. Impressionnant mais assez peu divertissant si vous êtes seul(e), car l’intérêt est tout de même de faire des photos avec les statues et les nombreux accessoires fournis. A faire en famille ou entre amis. Frustrée, je suis donc allée faire les boutiques (un peu), et j’ai essayé le fameux Burger King (bon mais sans plus), où j’ai encore profité de l’effet aquarium pour bouquiner à la fenêtre.

Le lendemain, réveillée tendrement par des cris et des pas d’éléphants sur le parquet, je fuis en ville pour visiter le Musée d’Arts Contemporains de Montréal, à la Place des Arts. Agréablement surprise à l’entrée par le petit prix (10$), je comprends rapidement pourquoi : en 1h, j’avais terminé. C’était très intéressant, varié, et bien disposé. J’aime beaucoup l’art contemporain pour son côté révolutionnaire, out of the box, et je n’ai pas été déçue. Néanmoins, il y a toujours des parties d’un musée qui vous intéressent moins (dans mon cas, la sculpture). Et lorsque le musée est très petit (4 salles), cela réduit drastiquement le temps passé dedans. Bref, un bilan mi-figue mi-raisin. J’espère que les Beaux Arts seront mieux !

Bref, le petit mot de la fin :