L’évolution selon Dorwin

Avoue t’as relu pour être sûr.

Mon avant-dernière vadrouille weekeniale (Chère Académie Français, je vous suggère l’ajout de l’adjectif « weekeniale » au dictionnaire, faute de quoi je l’utiliserai quand même. Cordialement.) autour de Montréal m’a conduite, cette fois-ci, à un peu moins de 2h au Nord. Benoit m’avait conseillée d’aller du côté de Rawdon, voir les chutes Dorwin. J’avais en effet ces quelques critères en tête : pas trop loin, des chûtes, des sentiers de randonnée, et des endroits paumés. Bingo !

J’arrive donc au parc des chutes en début d’après-midi et repars… en début d’après-midi. Montre en main, j’ai mis une heure à faire TOUS les sentiers du parc (même celui qui s’appelle le Sentier de la Salsepareille, dédicasse aux Schtroumpfs <3). C’est définitivement un endroit pour les balades en famille. Le seul intérêt du lieu est bien évidemment les chutes elles-mêmes, assez impressionnantes. Le bruit des chutes est présent dans une grande partie du parc (où il n’y avait pas foule), ce qui est très agréable. Un peu déçue tout de même par la taille trop restreinte du site, mais bon ! Je savais que de plus grandes randonnées étaient possible à 1h de là, mais on passait directement à des sentiers de 4h minumum, et ça ne me tentait pas trop.

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Après avoir mitraillé la zone avec mon appareil photo, je suis repartie en coupant le GPS. Allez go, c’est le moment errance que j’attends chaque week-end. Au hasard des routes, j’ai décidé de suivre le panneau avec le nom le plus improbable. Et je n’ai pas été déçue : Sainte-Marcelline-de-Kildare sera ma destination du jour ! Sur le bord de la route, j’aperçois une cabane adorable répondant au doux nom de « La Sucrerie« . Ca tombe bien, j’ai faim ! Après avoir bavardé avec le papi québécois qui tient cette boulangerie depuis 20 ans et fait tout à la main, je repars avec des beignes aux patates délicieuses.

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Je ne voulais pas rentrer. Il me restait 2 semaines avant de partir en roadtrip, synonyme de retour imminent en France.Je ne voulais pas rentrer. Pour apaiser mon esprit en pleine crise d’auto-destruction, j’ai donc roulé au hasard, en me rapprochant doucement de Montréal. Je crois même être entrée dans Mascouche, histoire de. Très mignon, rien de spécial. J’ai donc fini par rentrer au bercail, après cette jolie journée passée dans la campagne montréalaise. Beaucoup de forêts, de montagnes, de vide. Ca fait du bien. Sur la route, j’en ai même profité pour enregistrer un message de soutien pour mon moi du futur. Vous devriez le faire aussi. Just saying. Cela fait 1 mois pile que je suis rentrée en France. On m’annonce dans l’oreillette que tout va bien. Ca fait un peu sec comme phrase. Surtout si je continue de les enchaîner. Et de les terminer par un point. Ce paragraphe part en sucette. Je vais m’arrêter là. Là. Voilà. Calme. Respire. Appuie sur publier. Oui, voilà. Paf.

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