Faune sauvage, plantes carnivores, torrents dévastateurs
Wai je sais j’suis en retard. Commence pas et fais comme si, STP CORDIALEMENT LA DIRECTION. Cimer Albert.
Maintenant que les bases sont posées, attaquons directement le vif du sujet : l’art de se faire prendre pour un pigeon. Plaît-il ? Je parle de toi voyons : je vais te montrer de magnifiques photos du Québec en automne, alors qu’au moment précis où je t’écris, le sol ressemble à de la meringue et tes petits doigts nus tourneraient couleur hémorroïde en quelques secondes. Bref, on est loin de l’été indien #Yakari, mais tu vas accepter tout ça sans broncher sinon ça va chier des bulles carrées. Donc je disais – nous disions – l’automne !
J’ai eu le plaisir de découvrir la jolie ville de Montréal avec le Papounet pendant la belle saison qui se situe après l’été et avant l’hiver (que de devinettes, Bernadette !). Bien que nous ne soyons sortis de la ville que tardivement (une semaine trop tard) pour observer les couleurs vives du Mont-Tremblant, on n’a pas été déçu ! Et encore moins à Rosemère… Bref, j’te laisse faire le tri dans les photos ci-dessous. C’est déjà suffisamment fatiguant d’écrire 10 lignes tous les 6 mois, j’vais pas en plus te légender ce que tu vois.
Nan je rigole. Donc, Montréal :
Rosemère :

Route vers le Mont-Tremblant et parc du Mont-Tremblant :
Ca manque un peu de blabla romanesque tout ça, tu trouves pas ? DONC ! Après le tour des parcs montréalais(Mont-Royal, Jarry et Lafontaine, merci pour les photos volées au Papounet) et l’exploration intensive de ceux de Rosemère (parc Charbonneau et marais Tylee), nous avons eu la joie de retrouver la fameuse GwenMobile d’A. Quelle joie de retrouver le bolide pour de nouvelles aventures !
Ni une ni deux, nous réservons un petit AirBnB pratico-pratique (bref, ça fait la job sans nous faire envisager l’achat immédiat) à Saint-Jovite, Mont-Tremblant.
Petit aparté fierté : ma page d’aventures AirBNB commence à avoir une gueule pas si pire, regarde.
Revenons à nos shits : après une jolie balade ensoleillée pour le départ de ce beau week-end de 3 jours, nous avons fait escale à Val-David, que je connais désormais comme ma poche (il faut dire que ce village n’est guère plus grand que la poche en question). Après une escapade au marché d’été, où nous faisons l’aquisition de gourmandises (Croustade aux pommes, saucisses et pain au chocolat), nous opérons un petit arrêt au café dont on m’avait longtemps vanté les mérites : C’est la Vie. Un must-see absolu si vous aimez les endroits cute, bons, décorés, cute, agréables et cute. Ai-je précisé que c’est cute as fuck ?
Tiens, voilà des preuves, puisque tu fais ta tête de français sceptique (comme la fosse). D’ailleurs t’aurais vu la coolitude des toilettes. Rien que pour ça, ça mérite d’avoir très envie de faire pipi. Ou popo. Ou ce que tu veux. Ou juste lire tout ce qu’il y a d’écrit sur les murs pendant 4h. ‘Fin bref, y’a même un panneau qui te dit de « crier très fort » si jamais y’a plus de PQ. Le marketing expérientiel n’a rien compris à la vie :
Bon sinon on a vu plein de lacs. Mais je vais utiliser l’excuse du nombre suivant pour justifier que je me rappelle pas des noms : 31 190. C’est le nombre de lacs qu’il y a au Canada selon Wikipékon. Donc merde. C’était beau as fuck, et je t’encourage à venir voir par toi-même, c’est tout ce que tu as à savoir. Une fois arrivés à Saint-Jovite, où nous rencontrons les hôtes en train de construire une barrière pour empêcher les chevreuils de venir manger les plantes du jardin OKLM TOUT VA BIEN UNE JOURNEE NORMALE AU MONT-TREMBLANT BLBLBLBL, nous décidons tout de suite d’attaquer le bordel par une petite rando dans le Parc National du Mont-Tremblant. Hé wai maggle. J’te mets le site là, parce que je sens que tu en frétilles déjà : CLIQUE ICI WESH.
On a alors fait 2 petites randonnées, pour un total d’environ 4h de marche vers 2 points de vue mucho gusto que tu peux contempler plus haut. Beaucoup de bouillasse, point de moustique (joie, par rapport aux 50 piqûres de la dernière fois), peu d’arbres rouges, mais surtout beaucoup de bonheur. Après un petit dîner sympathique dans le village de Tremblant (pas la station de ski hein, attention !) que j’avais déjà aperçu avec A. et sa famille lors de mon escapade à Brébeuf (do you remember ou do you remember pas?), nous sommes allés dormir. C’était un peu abrupte et pas très poétique comme fin de phrase, mais il est 23h32, tu m’excuseras. J’ai un oreiller qui frappe à la porte. Bon. Du coup, lendemain matin, rebelotte pour la totale : rentrer dans le parc par la Diable et ressortir par la Pimbina, près de Saint-Donat, en s’arrêtant aux points stratégiques (Lac Monroe fait la veille, Chutes du Diable, Chutes Croches, Chutes aux Rats, etc.). Je te mets le guide complet du parc, avec la carte et tout le bazar utilitaire : ICI ALLO BONJOUR.
Bref, une magnifique journée complète à conduire dans la nature, s’arrêter voir du Beau, respirer fort, et finalement pique-niquer au bord d’une la rivière, seuls au monde. Vous allez me dire que je fais une fixette sur les toilettes, mais pour avoir testé une toilette sèche du parc, j’ai été agréablement surprise. Pas sûr que ça serait aussi propre en France. M’enfin bon.
Et bien sûr, la faune était au rendez-vous, que ce soit à Montréal, Rosemère ou Mont-Tremblant : hérons, pic-bois, mésanges, aigrettes, grenouilles, tortures, écureuils, tamias, geais bleus, biches, etc. Le pays de Blanche-Neige, c’est clairement le Canada. C’est donc avec le coeur plein de couleurs dorées que nous sommes rentrés retrouver notre fauve domestique. Une chose est sûre, je n’ai qu’une hâte : découvrir le parc du Mont-Tremblant à chaque nouvelle saison, avec les activités qui l’accompagnent. Le Lynx a intérêt à se préparer au camping into raquettes into kayak into poney-chevreuil. Minimum.
Si le Père Noël le veut, d’autres articles sont à venir soon. Mais pour te faire battre le coeur plus vite, voilà un récapitulatif-éclair de ce que je ne t’ai pas dit parce-que-je-suis-une-catin-égoïste : le Lynx arrive en janvier, c’est officiel, je lui ai même acheté des moufles moches ; Kaïwenn a fait la rencontre mouvementée d’une bête assoiffée de sang, alias Chiquita, un chihuahua qui partagera sa vie pendant mon bref retour en France ; j’ai acheté un mixeur, et je suis une excellente DJ (……… oui) ; je me sociabilise avec autre chose que mes plantes-en-train-de-mourir ; je fais des expériences scientifiques sur mes cheveux, mais je t’en dirai plus lorsque ce sera vraiment flippant ; et prenez vos billets pour l’année prochaine, sinon j’vous cause plus.
SPOIL DE L’ENFER OF DOOM EN IMAGE























