Ni vue ni connue, je t’embrouille
Voilà plus d’un an maintenant que le monde s’est retourné en nous avalant, sans prendre le temps de nous mâchouiller pour attendrir la peine. Voilà plus d’un an que notre rose s’est fanée et que ma belle Bretagne est devenue meurtrière. La mer. La mère. L’amère. L’âme erre.
Pourtant, une année après, tant de choses ont changé. Autant te dire que la mort peut aussi bien t’anéantir que te filer le coup de pied au cul OF DOOM auquel ton popotin n’osait plus croire.
C’est fou toutes les choses ce que ton cerveau peut te pousser à faire pour te sortir de ta torpeur mortifère (ça faisait longtemps que tu l’avais pas entendu celui-là hein? je te le prête pour tes mots croisés): acupuncture (c’est rigolo mais un peu useless pour le deuil, no shit Sherlock), salle de gym (oui oui, on en est là, MOI dans un gym, c’est vraiment que l’apocalypse est dans le coin), psychologue (HEM DAY HAIR on en parle même pas), littérature, méditation, sophrologie, reiki (ça ressemble à Kiri mais c’est bien plus mieux cool top wesh tractopelle)… Enfin bref. C’est finalement un mix des quatre derniers qui me permet aujourd’hui de vous réécrire des âneries avec le coeur plus en paix sur tous les plans. ESTI QUE C’EST BÔ.
Alors non, aujourd’hui je ne vais pas vous parler de mon dernier roadtrip avec le Papounet en Ontario et dans les Cantons-de-l’Est, ni des folles tyroliennes des Laurentides, ni des retours en France, ni de ma nouvelle job au Randolph, ni de… hein, voilà. Aujourd’hui je te montre un peu, et demain je te raconte beaucoup.
Keur keur papillon
